Gigi Bigot, Rachid Bouali, Florence Desnouveaux, Olivier Letellier, Pépito Matéo, Christian Tardif, MARIEN TILLET
Gigi Bigot
www.gigibigot.fr
Après avoir tourné ses spectacles dans toute la France ainsi qu’à l’étranger pendant 20 ans, Gigi Bigot a posé ses valises afin d’entreprendre une recherche universitaire dans laquelle elle revendique la nécessité du langage symbolique propre aux contes et aux rêves et inhérent à toute culture.
Ses spectacles de contes, destinés à un public familial et adultes, sont pour la plupart édités en CD, livres ou livres CD chez Bayard, Didier Jeunesse, Actes Sud, Benjamins Média, Paradoxe, Ouïe Dire.
Elle propose actuellement Le Manger pour cœur, conférence-rencontre autour de la parole symbolique.
À découvrir la saison prochaine en février à La Maison du Conte.
Rachid Bouali
Formé à l’école Jacques Lecocq, Rachid Bouali fonde la compagnie de l’Aventure à Hem, quartier de la banlieue de Lille qui a porté ses aventures d’enfances et de théâtre et qui a fortement nourri ses créations.
Ancré les deux pieds dans la réalité, il va chercher du côté du conte traditionnel et de la mythologie un écho universel présent dans chacun de ses spectacles : Minotaures, Cité Babel, Le jour où ma mère a rencontré John Wayne, Un jour j’irai à Vancouver, En fer et en os, Sans laisser de trace…
Cette dernière création a été soutenue par La Maison du Conte et le Théâtre Chevilly-Larue. Sans laisser de trace sera présenté au Théâtre 13 en octobre 2018.
Il fait partie de l’équipe du conseil pédagogique et a animé le Labo 4. Il anime également un Atelier de 3h au Théâtre 13.
Florence Desnouveaux
Elle se forme à l’atelier Fahrenheit avec Bruno de La Salle et prend ensuite part au premier Labo de La Maison du Conte en 2005. L’univers de cette conteuse-glaneuse est imprégné d’histoires traditionnelles populaires, surréalistes et décalées. Dès ses débuts, elle a trouvé un plaisir particulier à raconter à des publics mêlant tous les âges.
Elle a ainsi animé pendant 10 ans aux côtés de Praline Gay-Para un atelier petite enfance mené par la Maison du Conte en partenariat avec la médiathèque Boris Vian et la Ville de Chevilly-Larue.
Elle développe ses projets de création grâce à la Compagnie des Epices, parmi lesquelles : Bouille, la petite goulue ; On peut pas dormir tout seul ; La périphérie des gens ; De l’autre côté de la rive…
Olivier Letellier
Formé à l’école Jacques Lecoq, il découvre le conte avec Gigi Bigot et se forme auprès d’Abbi Patrix, Pépito Matéo et Muriel Bloch. Il prend part au premier Labo de La Maison du Conte en 2005. Il a accompagné de nombreux conteurs dans la mise en scène de leur création et a participé à un Laboratoire de recherche autour du conte et de l’objet, Les Grands Classiques à domicile.
Au cœur de chacune de ses créations, le croisement entre le récit et d’autres langages. Parmi celles-ci : Oh Boy ! avec laquelle il obtient le Molière Jeune Public en 2010. Son rapport privilégié aux textes et aux auteurs vivants l’amène à développer une relation toujours plus étroite à l’écriture, plaçant la recherche collective au centre du processus de création. En 2014, il initie ainsi le projet « Ecritures de plateau à destination des publics jeunes ».
Il est aujourd’hui artiste associé au Théâtre de La Ville. Sa prochaine création La Mécanique du hasard est présentée dans le cadre du Grand Dire, festival autour de l’enfance initié par La Maison du Conte et le Théâtre Chevilly-Larue en mars 2019.
Pépito Mateo
La langue acérée de Pépito Matéo oscille entre humour et poésie pour mieux toucher au cœur. Il fait partie de ces artistes « indispensables » capable de dire la folie du monde tout en gardant cette légèreté salvatrice, cette jubilation de la parole vagabonde qui nourrit et qui fait sens.
Parmi ses créations : Urgence, Sans les mains et en danseuse, Saturne, nos histoires aléatoires, Hasta Siempre et un futur spectacle La leçon de français.
Pépito Matéo laisse dans son travail une grande place à la transmission. Chargé de cours à l’université de Paris VIII pendant 20 ans, il accompagne de nombreux conteurs autour des questions d’écriture. Il anime un atelier à la journée à la Maison du Conte cette saison, ainsi qu’un stage à destination des conteurs professionnels : Conter clown.
Pépito Matéo a très souvent mis son grain de sel à la rubrique « Transmission » de la Maison du Conte et fait désormais partie du conseil pédagogique du Labo 4.
Christian Tardif
Comédien conteur, il prend part au premier labo de La Maison du Conte en 2005. Il considère le conte comme un répertoire passionnant et toujours surprenant, à connaître et à définir afin de mieux le faire circuler avec d’autres genres. Il l’envisage également du point de vue de l’acteur – conteur et du théâtre d’improvisation.
Entre adhésion et distance au récit, l’humour métaleptique de Christian Tardif surgit au détour de tous ses spectacles.
Il publie “Conter, un art de la relation” dans le rapport sur le conte au Ministère de la Culture.
La compagnie Métalepse accueille ses créations pour tous les âges. Avec Refrains, et Ne mangez pas la musicienne, il s’adresse particulièrement aux enfants car ce sont d’abord eux qui lui ont appris le métier.
Marien Tillet
Marien Tillet a fait partie du premier Labo en 2005.
Il se définit comme « auteur au plateau ». La relation particulière au public est son garde-fou formel, il cherche dans le seul en scène sur grand plateau à établir de manière paradoxale une relation de proximité avec le spectateur du dernier rang.
L’irruption du fantastique (Paradoxal – Présenté dans le cadre de Conteurs au 13 le 11 octobre 2018) est sa recherche fondamentale, utilisant les codes du théâtre au service du récit pour brouiller la frontière entre fiction et réalité.
Il aime aussi faire surgir au cœur du théâtre contemporain des figures de la tradition, comme dans le Le dernier Ogre, à découvrir en mars 2019 lors du Grand-Dire – Création. Marien Tillet est un conteur libre, qui trouve sa plus grande liberté dans le jeu des contraintes. Avec Ulysse nuit gravement à la santé, comme dans sa dernière création, il cherche le chemin entre un registre slamé-rock et un jeu naturaliste juste par l’usage de la prosodie de la voix et du corps.