Philippe Imbert est né dans une famille du sud, sud de la France, sud de l’Europe. Une famille ou s’est mélangé l’Andalousie, la Toscane et le Queyras.
« C’est là que j’ai commencé à raconter, aimer être écouté et la vie fait le reste. Un jour j’ai quitté la Provence et je suis venu à Paris, j’étais travailleur social mais je voulais être danseur de flamenco et puis je suis devenu conteur ! »
Il y a surtout sa rencontre avec Gilles Bizouerne qui lui fait découvrir l’univers du conte au conservatoire du 12eme arrondissement de Paris. Formation en 2003 et 2005.
Il complètera son apprentissage à La Maison du Conte avec des formations autour de la petite enfance, le stage Conter clown et en participant au Labo 2020/2021.
Finaliste au grand prix des conteurs de la maison du conte en 2005, il ne sera pas lauréat mais ça lui ouvre des portes et il s’y engouffre ! Et depuis, il raconte.
Création de deux spectacles pour la Bibliothèque Nationale de France (La légende du roi Arthur et Rama le prince aux yeux de lotus). Création de plusieurs spectacles dont Le roman de Renart, Peick la Malice, La Marche des rois pour un public familial et pour le public adulte Princess, Contes et légendes de laines et de soies, Contes et légendes de Provence. En trio avec un pianiste et un saxophoniste, Voyage au centre de la terre et Celui qui n’avait jamais vu la mer.
Avec Danse Mémé danse ! il s’embarque dans le récit de vie. A venir, un spectacle autour du grand âge et un autre pour tout petit, un véritable grand écart histoire de rester souple !
Il aime partager son expérience en animant des stages. Auprès des guides d’expositions de la Bibliothèque Nationale de France, du personnel d’animation en EHPAD, pour des associations de conteurs amateurs. Il anime aussi des ateliers à l’année en collège, en résidence seniors, pour la ville de paris, avec l’association Racontez-voir à Ivry sur Seine et pour la saison 2021/2022 à La Maison du Conte.
Conteur tout terrain, Café, Festival de rue, Médiathèque, Théâtre, Philippe aime jouer avec le langage, se laisser emporter par son imaginaire, créer sa propre parole, raconter avec ses mots, ses gestes, son accent, dans une espèce de liberté totale.
« Ce qui me plaît dans le conte, c’est le côté passeur d’histoires.
C’est l’idée de transmettre une culture orale qui nous vient de loin, de si loin qu’on ne sait même plus d’où !
Alors nous, les passeurs d’histoires, il faut qu’on raconte, qu’on raconte jusqu’à plus soif pour qu’après nous, on raconte et on raconte encore. »