Annie Montreuil est née en Belgique où elle a passé son enfance à lire et à se raconter des histoires.
L’imaginaire était son échappée où elle passait des heures à rêver. Quelques années plus tard, après ses premiers pas sur la scène de théâtre de sa petite ville-dortoir, elle débarque à l’université Paris 8 dans le cadre d’un voyage d’études.
Elle a comme professeur Pépito Matéo : elle tombe dans la marmite des histoires !
Une autre grande rencontre est celle avec le conteur Gilles Bizouerne, au conservatoire du 12ème arrondissement. Un tournant ! Sa décision est prise, elle sera conteuse.
Son désir de partager des histoires, d’échanger des récits, de rencontrer des êtres humains farfelus, passionnants et différents, grandit de jours en jours.
Pour se nourrir, elle pioche ses histoires de-ci, de-là, du livre ouvert au récit entendu au coin d’une rue. Des nouvelles de Buzzati au répertoire de la petite enfance, d’Alice au pays des merveilles aux contes traditionnels… sa faim est insatiable. Son public lui raconte aussi des histoires : énergies renouvelables !
Depuis plus de quinze ans, elle raconte à toutes sortes de gens : du bébé à la personne âgée, en passant par l’enfant et l’adulte, apprenant le français. Pour elle, les contes sont de véritables perles d’humanité où les rencontres avec le public sont toujours inattendues et uniques.
Elle affectionne particulièrement raconter « là où ce n’est pas facile », “là où on ne l’attend pas » : conteuse tout terrain, elle croit fermement que la poésie d’une histoire fait s’ouvrir les portes blindées. Sa scène, elle a décidé de la porter en elle. Elle la transporte aussi dans le square en bas d’une tour, les contes s’y dealent… S’idylle…
À La Maison du Conte, elle s’est formée grâce à plusieurs stages et des ateliers. D’autres arts la nourrissent tels que la marionnette, le théâtre d’objet, le clown, la danse, le chant… inépuisables ressources.
Annie évolue également au sein de collectifs de conteurs (le collectif de l’OGRE et le collectif Contes à Croquer), parce que sa parole a l’urgence d’être partagée, travaillée, expérimentée avec d’autres artistes.
Alors, le labo tombe à pic aujourd’hui !