Mathilde aborde la scène par le théâtre, à l’école de Chaillot d’abord, au conservatoire de Paris VIII ensuite, avec les enseignements éclectiques d’Élisabeth Tamaris, de Marc Ernotte, et de Nadia Vadori-Gauthier (mouvement dansé).
Elle joue dans les premières productions de la Compagnie Léla, travaille avec plusieurs structures sur des spectacles en lieux plus ou moins insolites, et expérimente des performances de danse-théâtre avec Caro Tuut.
Puis, la Grèce entre dans sa vie, et pendant 3 ans, elle intègre le groupe d’exploration vocale de Savina Yannatou. Elle adapte et joue La Peste d’Albert Camus pour le festival Le Petit Paris d’Athènes. Et surtout, elle découvre l’univers du conte.
De retour en France, elle se lie aux Djinns, troupe mutante mêlant la marionnette, le masque, le théâtre d’ombres, avec qui elle monte la drôle de buvette-spectacle Les Zogresses.
Elle s’attelle à raconter Athènes, sa ville de cœur secouée par la crise, dans le spectacle PHILOSKOUPIDIA, le chant des ruines, qui mêle récit et musique, avec l’accompagnement de la compagnie Le Temps de Vivre.
Et sous l’égide de « la Luette sous l’arbre », elle conte, un peu partout, cherchant une parole chantante et mouvante, à la fois poétique et engagée, joyeuse (mais pas que !), profonde peut-être, contradictoire sans doute, et décalée parfois, pour pétrir notre sensibilité au monde sans faire fi d’une certaine légèreté.