Au départ, il y’ eut la musique… le décompte du tempo.
Puis l’envie d’accompagner et d’écrire des textes et des situations hors du temps.
L’amour du cinéma s’y est mêlé : la notion de plan, de cadre et d’ellipse.
Le conte s’est imposé à lui pour mélanger récit, musique et images.
Quand il raconte, Olivier aime faire son petit cinéma de quartier intérieur.
Il coupe et découpe la pellicule, aime jouer avec le montage, le rythme et ses figurants imaginaires .

Musicien de formation, il s’accompagne d’un ou plusieurs instruments
(guitare, accordéon , clarinette, percussions…) et joue avec la notion de parlé-chanté. Pas besoin d équipe technique pour éclairer, habiller, répéter. Juste rencontrer l’instant, un partenaire de jeu précieux qu’il tente
d’apprivoiser.

Des rencontres déterminantes l’ont aidé à se former (Charles Piquion). Ses partenaires (collectif de l’OGRE, la conteuse Laetitia Bloud…) et les projets ont éprouvé sa pratique. Il a raconté au Musée du Quai Branly pour les tout petits, fait des spectacles pluridisciplinaires (Cie Lunatic, Cie Comca), mis des cailloux dans sa besace, a pris froid et chaud en même temps.

« Un peu de conte pour partir ensemble… sans mesures », un petit crédo qu’il se répète en chemin.

* Olivier Lerat